Nous avons un anniversaire à célébrer : il s’agit de ma 10ème publication sur ce blog, en prenant compte uniquement des articles qui ont été rédigés sous un horaire avec obligation de poster. Désormais, je peux considérer la rédaction de ce blog comme étant totalement ancrée dans ma routine ! J’estime que les circonstances sont donc appropriées pour vous dévoiler aujourd’hui le processus de création qui se cache derrière les textes que vous pouvez lire ici.
Partie I : La base + l’horaire
Le logiciel sur lequel je rédige mes articles se nomme Scrivener, une application tombée du ciel pour ceux qui écrivent fréquemment. Elle peut être téléchargée sur le App Store pour 19.99$.
Scrivener est la meilleure plateforme pour ceux qui ont besoin d’organiser et de personnaliser leurs fichiers : on nous offre le choix standard de polices et de couleurs, une vaste possibilité de modifications textuelles, mais il y a aussi le plus important… La sauvegarde automatique.
Plus besoin d’enregistrer à chaque paragraphe, ou même à chaque phrase comme je l’ai fait trop souvent… Tout ça sans oublier le répertoire de dossiers que l’on peut étaler dans un seul même fichier, avec une interface qui rend tout le lot accessible en un clic.
Je pourrais continuer encore longtemps à soulever les positifs de cette application, mais je ne suis pas ici pour en faire la promotion, donc je mettrai un terme à mes éloges. Si vous souhaitez cependant avoir plus d’informations concernant Scrivener, n’hésitez pas à me poser vos questions dans un commentaire !
Venons-en à l’essentiel : j’utilise ce logiciel depuis plusieurs années, mais je n’ai commencé qu’en mai 2016 à m’imposer la règle d’écrire chaque jour sans faute. Bien qu’une telle discipline ne m’ait jamais survécu plus de quelques jours auparavant, j’ai réussi — et ce depuis exactement 184 jours — à ne pas rater une seule journée. Ma moyenne de mots varie de 250 à 700, dépendant de l’heure où j’écris (j’ai la mauvaise tendance à toujours m’y mettre bien trop tard dans la nuit…). Voici ce à quoi ressemble mon répertoire d’entrées quotidiennes :
Ayant réussi à m’imposer cette stricte routine, j’ai décidé il y a quelques mois d’ajouter une nouvelle exigence à mon devoir quotidien : avoir un article prêt à publier pour tous les mercredis ! (ce qui, comme vous pouvez le voir, est réussi !) En bref, dans un dossier similaire à ceux que vous voyez sont classés mes articles en deux catégories : ceux en cours d’écriture et ceux terminés/publiés. Je travaille tout au long de la semaine sur plusieurs pièces en même temps et cette vue d’ensemble me permet de choisir quel texte sera mis en ligne pour le mercredi qui vient.
- Jeudi : Écriture libre
- Vendredi : Écriture libre
- Samedi : Écriture libre
- Dimanche : Choix de l’article du prochain mercredi, début du brouillon
- Lundi : Rédaction
- Mardi : Rédaction et mise en page
- Mercredi : Relecture et publication
Voilà mon fonctionnement actuel. Ce n’est en aucun cas définitif (du moins, je l’espère) puisque j’aimerais bientôt réussir à rédiger deux articles par semaine ; il serait génial d’être en avance et de pouvoir assurer la stabilité des publications. Pour l’instant, cependant, ça fait amplement l’affaire !
Partie II : Les images
Bien que ce blog ne soit pas monétisé, je fais de ma priorité l’utilisation d’images qui ne briment aucun droit d’auteur. Ce n’est pas des plus évidents à trouver sur le net, mais je suis récemment tombée sur une mine d’or après quelques recherches : pexels.com, un site qui se spécialise en photos libres d’utilisation, qu’elles apparaissent sur une plateforme monétisée ou non. Toutes les images de ce blog — mis à part mes photos personnelles, mes dessins ainsi que les couvertures de livres — proviennent de leur répertoire accessible gratuitement.
Pour éditer les photos et leur donner une taille adéquate à ce blog, j’utilise deux logiciels : picmonkey.com, pour la facilité ainsi que la rapidité, ou Photoshop CS5 pour des options plus libres et créatives.
Partie III : Etc.
Vous aurez compris grâce à cet article qu’entretenir un blog n’est pas l’accomplissement le plus compliqué qui soit. Tout le monde, avec quelques minimes efforts, pourrait s’y mettre facilement. Mais contrairement à ce que l’on pense, la plus grande difficulté d’un blog ne provient pas de la plateforme à utiliser ou du look à adopter ; plutôt, la faute retombe entièrement sur la discipline ainsi que sa chère compagne, la motivation. Si je n’écrivais pas déjà quotidiennement par obligation, j’ai la certitude que je n’aurais pas réussi à respecter un horaire de publication. Compléter l’écriture de trois articles se serait même révélé à être un accomplissement incroyable. Si j’avais donc un conseil à vous donner, il s’agirait du suivant : une routine s’adopte plus facilement lorsqu’elle est entre-croisée avec une autre.
On se retrouve mercredi prochain !
Ping : Un an d’écriture | Sous le ciel
Bon 10ème article du coup.
Encore une fois, félicitations pour ta structure et ton écriture. C’est sympa de pouvoir se retrouver un peu dans les coulisses de ton blog et de nous faire voir ta méthode de travail.
Bravo et à mercredi prochain!
Toujours un plaisir de te lire. Je te découvre un peu plus chaque mercredi 🙂