En ce mercredi d’automne, j’ai choisi de vous partager quelques-unes de mes récentes découvertes. Combattre quotidiennement mon ignorance est un de mes passe-temps préférés ; aujourd’hui, je vous donne l’opportunité de rejoindre la bataille !
#1
À la suite d’une conversation avec un ami ontarien qui apprenait le français, mon attention s’est posée sur certaines prononciations particulières : tous les mots contenant les sons « di » ou « ti ». En effet, au Québec, ces syllables sont prononcées « dzi » et « tsi », comme dans les mots « diner » ou « petit ». Ayant été intriguée par cette réalisation, j’ai décidé de faire quelques recherches et j’ai découvert qu’il existait un mot pour décrire ce phénomène : l’affriquée ou alors l’affrication.
Affrication (nom féminin) : Fait de prononcer un son comme une consonne affriquée. (Wikipédia)
Affriquée (adjectif et nom féminin) : Se dit d’une consonne qui combine très étroitement une occlusion et une frication. (Par exemple, au Québec, on réalise une affriquée à l’initiale des mots tire et dire, prononcés [tsir] et [dzir].) (Larousse)
Mais « di » et « ti » sont loin d’être les seules syllables à en être affectées ! C’est également le cas de « tulipe » (tsu) et « durée » (dzu).
Encore plus intéressant : l’affrication est rarement utilisée dans les cas où deux mots sont enchaînés. Exemple : un camarade unique. Prononcez-vous la liaison « (camara)de uni(que) » « dzuni » ou alors « de uni » ? Dans mon cas, je le formule sans affrication.
Si vous tombez sur d’autres exemples de syllables affriquées, partagez votre trouvaille dans un commentaire !
#2
Je ne pense pas vous apprendre quoi que ce soit avec cette image, si ce n’est que la Terre n’a pas fini de receler une incroyable beauté. Cette photo a été prise au Sparks Lake en Oregon vers 6h45. Merci à Justin Hartney pour ce magnifique cliché ! Je vous invite à jeter un coup d’oeil à son instragram pour d’autres photographies splendides : https://www.instagram.com/justinhartney/.
#3
Cette ombre colorée que l’on voit sur le nuage se nomme une Gloire et il s’agit d’un des multiples phénomènes atmosphériques optiques retrouvés sur Terre. Ça ne vous dit rien ? Pourtant, l’un d’entre eux est très fréquemment aperçu : l’art-en-ciel !
Une Gloire apparaît lorsqu’un objet se retrouve entre le Soleil et des nuages, du brouillard ou de la rosée. Les rayons lumineux du Soleil passent à travers les gouttelettes de la vapeur d’eau, ce qui crée un anneau aux couleurs de l’arc-en-ciel autour de l’ombre de l’objet. Ce phénomène s’applique également aux silhouettes humaines, comme on peut le voir sur la photo suivante.
Les phénomènes atmosphériques optiques sont rarement discutés dans les médias, bien qu’ils soient fascinants. Je compte les énumérer et les expliquer en profondeur dans un article futur. Pour vous faire patienter d’ici là, voici une petite liste de quelques autres phénomènes à Googler :
Cet article est le premier d’un longue série. Si vous avez des questions concernant une des découvertes partagées, n’hésitez pas à m’en faire part. Ou alors si vous avez quelque chose à m’apprendre, hésitez encore moins !
On se retrouve mercredi prochain.
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