La chasse aux mots est une série qui présente dix mots qu’on ne croise pas tous les jours.
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1. Simiesque (adjectif)

 

• Définition : Qui évoque le singe.
• Exemple : « Les grimaces simiesques du garçon réussissaient toujours à amuser ses camarades . »

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2. Odoriférant (adjectif)

 

• Définition : Qui répand une odeur (en général positive, et non désagréable).
• Exemple : « Elle appréciait l’huile odoriférante que lui avait offert sa voisine. »

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3. Céruléen (adjectif)

 

• Définition : De teinte bleuâtre.
• Exemple : « Le professeur avait été inquiété par le visage céruléen de son élève. »

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4. Pusillanime, pusillanimité (adjectif et nom)

 

• Définition : Qui manque d’audace, de courage.
• Exemple : « Le policier, lors de la poursuite du suspect, a fait preuve de pusillanimité. »

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5. Cauteleux (adjectif)

 

• Définition : Qui agit d’une manière hypocrite et rusée.
• Exemple : « Comment ne réalisait-elle pas la nature cauteleuse de son amie ? »

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6. Embrouillamini (nom masculin)

 

• Définition : Grande confusion, gigantesque désordre.
• Exemple : « L’embrouillamini cessa enfin lorsque le professeur entra dans la pièce. »

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7. Taler (verbe)

 

• 1ère définition : Fouler, meurtrier des fruits.
• 2ème définition : Importuner quelqu’un.
• Exemple : « Son voisin le talait de manière incessante. »

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8. Forfanterie (nom féminin)

 

• Définition : Tendance à étaler ses vertus, à se vanter.
• Exemple : « Votre forfanterie est tout à fait épuisante. »

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9. Interlope (adjectif)

 

• 1ère définition : Dont l’activité n’est pas légale.
• 2ème définition : D’apparence suspecte.
• Exemple : « Tu devrais éviter d’aller à ce commerce interlope. »

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10. Badin (adjectif)

 

• Définition : Qui aime la plaisanterie légère ; qui manifeste de la gaieté.
• Exemple : « Mon fils me salua d’un ton enjoué, badin. »

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« Depuis l’embrouillamini du mois dernier, le directeur passait ses journées à déambuler dans les couloirs, s’attardant sur chaque détail interlope et chaque client cauteleux. La crainte du danger ne le quittait jamais, mais personne n’aurait pu dire si sa peur provenait de la bienveillance ou de la pusillanimité. Son comportement talait tout le monde. Masquant sa paranoïa sous des airs badins et sa typique forfanterie, le directeur descendait quotidiennement à l’étage des travailleurs pour répandre une atmosphère positive. Mais ses blagues simiesques ne trompaient personne, et la situation continuait de s’aggraver. Plus les jours passaient, plus le visage du directeur devenait céruléen. La catastrophe était imminente. D’ici quelques semaines, lorsque le printemps reviendrait avec ses bourgeons et ses arbres odoriférants, le commerce serait déjà interrompu. »