On crée le monde avec nos pensées

Cet article est le partage d’une mentalité qui me tient à coeur pour les bienfaits qu’elle a su m’apporter. J’espère qu’à travers ces mots, vous saurez trouver la même étincelle de motivation que celle née en moi lorsqu’on m’a enseigné cette vision des choses. En 2017, j’ai l’intention de voir le monde pour ce qu’il est vraiment. Après cette lecture, peut-être voudrez-vous en faire de même.


On crée le monde avec nos pensées.

Peut-être les voyez-vous en ce moment quitter votre esprit, nager dans l’air du monde, glisser sur le sol et finalement s’élever pour créer un immeuble. Mais ce n’est pas exactement ce que je sous-entends par cette phrase. Quand j’exprime qu’on crée le monde avec nos pensées, je considère plutôt que celui-ci n’existe pas de son propre côté ; qu’il n’est pas hors de notre portée de le changer.

En fait, j’insinue que rien n’existe indépendamment. Plus précisément, que tout est influencé par de multiples facteurs, le commun de tous étant l’esprit.

J’ai passé énormément de temps à détester le monde. Le soleil avait beau se lever chaque matin, chaque jour j’avais l’impression qu’il faisait encore plus noir. J’ai vécu pendant des années avec le goût amer du mépris pour la vie. Cette mentalité a radicalement pris fin lors d’une soirée froide de janvier 2013 — mais ça, c’est à développer dans un autre article.

Tout ça pour dire qu’à travers ces changements vécus et les enseignements précieux que j’ai reçus, j’ai finalement pu constater que les concepts tels qu’on les connaît ne persistent en fait que sous une seule définition : la nôtre. Les choses ne sont pas bien ou mal par nature, leur apparence ne dépend que de l’esprit qui les contemple. C’est pour cette raison que le changement effraie certaines personnes, tandis qu’il est désiré quotidiennement par d’autres. C’est pour cette raison que dans certaines circonstances, comme lorsqu’on souhaitait se rendre à la plage, la pluie devient pour nous un obstacle, mais qu’elle est une bénédiction lorsqu’on rêvait d’une excuse pour annuler une sortie entre amis.

En bref, sans notre vision des choses, tout peut être modifié, changé et interprété différemment. Ce qu’on croit être fondamentalement mauvais ne l’est plus si on utilise ces épreuves pour apprendre, grandir et se motiver. Le monde ne nous impose pas sa souffrance ou sa laideur : c’est nous qui les lui imposons. Parce qu’à travers la solitude, on peut comprendre l’importance de chérir ; à travers la guerre, on peut comprendre l’importance de la paix ; à travers la mort, on peut comprendre la préciosité de la vie.

On pense qu’une rupture amoureuse est fondamentalement douloureuse. Pourtant, bien qu’elle peut consister en une cage pour l’esprit qui en décidera, elle peut également représenter la porte de sortie vers un nouveau monde, de nouvelles opportunités. Les choses, les concepts et les événements ne sont pas guidés par un unique but. Prenons par exemple la réussite d’autrui : certains en sont motivés et inspirés, d’autres en sont découragés et jaloux. C’est la preuve que la réussite d’autrui ne possède aucune forme indépendante, et que — comme toute chose — elle n’est qu’un outil qu’on utilise à notre façon.

Je crois que tout arrive pour une raison.

Peut-être n’est-ce pas le cas, peut-être le monde peut-il être réellement injuste. Mais par cette seule pensée, l’injustice ne fait plus partie de mon monde. Les malheurs qui surviennent me montrent quoi travailler, et tout ce qui perturbe mon chemin ne fait que me rediriger vers la bonne voie.

On impose une définition sur tous les détails du monde que l’on croise chaque jour. On pense que ces étiquettes sont invariables, qu’elles sont là depuis qu’elles ont la possibilité de l’être. Mais c’est nous qui les avons posées. On détermine ce que l’on voit ; ce que l’on voit ne nous détermine pas.

À travers une journée calme et sans aucun imprévu, on peut voir l’ennui. On peut se morfondre sur sa propre vie, comme quoi elle n’est pas excitante, qu’elle ne réussira pas à marquer notre nom dans le Grand Livre de l’Histoire. Pourtant, une autre personne pourrait vivre cette même exacte journée et voir le confort, ressentir de la gratitude face à la chance immense qu’est celle d’avoir un toit sous lequel vivre et de la nourriture avec laquelle se nourrir.

Alors ce n’est pas réellement la faute au monde extérieur, non ? Si toute sa forme dépend uniquement de nos pensées, existe-il réellement de façon indépendante ?

Le monde extérieur n’exerce aucune influence directe sur nos pensées parce que le monde extérieur n’existerait pas sans nos pensées. Qu’est-ce qu’une fourchette à l’esprit de celui qui n’a jamais songé à ce concept ? Un morceau d’argent avec quatre tiges ? Une arme pour se protéger du danger ? Un outil pour percer une surface ?

Ce n’est donc pas que rien n’existe, c’est que rien n’existe de son propre côté uniquement. La fourchette est bien là, mais sans notre esprit pour la définir, elle ne serait qu’un amas de matière, sans forme ni but précis. Comme on choisit de considérer la fourchette comme un ustensile de cuisine, comme on choisit de considérer le monde.

On peut penser être impuissants face à la malchance que la vie a tendance à nous imposer. On peut penser qu’il y a des gens mauvais et des gens bons, et on peut penser que « gens bons » sonne comme « jambons ». Mais au final, ce sont les mêmes syllables, les mêmes sons, et tout ce qui différencie ces deux, c’est l’esprit de celui qui les considère.

Nous sommes en 2017. Mais nous pouvons également ne pas l’être. Si je choisissais de baser mon calendrier sur 3 ans avant J-C, mon monde se situerait en 2020, et si je ne me basais sur rien du tout, ce jour serait un lever du soleil comme les autres.

Alors pour cette année, ce jour, cette heure, cet instant, peu importe la façon que vous choisirez pour qualifier ce moment, je vous souhaite de continuer à créer le monde avec vos pensées — mais cette fois-ci, de le faire volontairement et consciemment.

2 réflexions au sujet de « On crée le monde avec nos pensées »

  1. « Peut-être le monde peut-il être réellement injuste. Mais par cette seule pensée, l’injustice ne fait plus partie de mon monde. Les malheurs qui surviennent me montrent quoi travailler, et tout ce qui perturbe mon chemin ne fait que me rediriger vers la bonne voie. » – Fantastique, Mamaki. Je vais méditer sur cette contemplation cette semaine! « L’injustice ne fait plus partie de mon monde. » J’ai adoré! Bravo!!!

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