Sous le ciel d’aujourd’hui, j’ai pris connaissance d’une règle de français. Son objet a toujours été la source de beaucoup de doutes chez moi : l’élision est concernée.
Élision : Suppression de l’élément vocalique final d’un mot devant un mot commençant par une voyelle ou un h muet. (Larousse)
En d’autres mots, il s’agit de toutes les occasions où on enlève la dernière lettre d’un mot pour y relier le prochain à l’aide d’un ‘ . Deux exemples communs : jusqu’à (jusque à), parce qu’aucune (parce que aucune).
Bien que l’élision de jusqu’à soit systématique (jusqu’alors, jusqu’auprès), ce n’est pas le cas du mot presque. J’en suis venue à me questionner sur son propos lorsque je m’apprêtais à écrire « presqu’à tous les jours ». J’ai réalisé que je n’avais connaissance d’aucune règle concernant presque, et que j’étais donc proie à l’erreur ; ce que je laisse habituellement passer, mais ma curiosité cette fois-ci m’en a empêchée.
Alors, presqu’à ou presque à ?
Le mot presque n’est élidé que dans un seul cas : le mot presqu’île.
« Presque à » est donc l’orthographe à employer.
Presqu’île : Une presqu’île est une partie saillante d’une côte, reliée à la terre par un isthme. Elle se distingue notamment d’une péninsule par ses dimensions plus réduites.
Il n’y a donc plus de place pour le doute concernant le presque. Pour ce qui est des autres victimes de l’élision, je compte leur dédier un article beaucoup plus complet prochainement. Si vous ignoriez tout comme moi l’existence de cette règle, nous voici désormais avec un pas de plus vers la perfection écrite (si elle existe…) !