« La course du bonheur » est une petite histoire que je garde en tête depuis deux ans déjà.
J’espère qu’elle vous plaira.
texte
Le premier mot
Chaque jour, l’écrivain doit affronter le même mur qu’il a démoli la veille : la page blanche. La vaincre n’est qu’une solution temporaire. Son retour est éternel, comme un soleil que la nuit n’arrive jamais à vaincre pour de bon.
Mon combat avec la page blanche est épuisant — parfois maudit — mais je le considère toujours en ma faveur : pour le surmonter, je n’ai qu’à poser un premier mot. Ce premier mot est mon fidèle compagnon et aujourd’hui, je vous partage l’ampleur de notre relation.
Lettre à la Mamaki du futur
Récemment, je suis tombée sur une lettre s’adressant à la Mamaki du futur. J’avais 13 ans en la rédigeant — aujourd’hui, j’en ai 19. Six années, ce n’est pas une très longue période de temps. Je me souviens presque parfaitement de la vie que je menais alors. Ce qui veut dire que je me souviens également de la conviction qui m’habitait en écrivant cette lettre : je n’allais pas être très différente dans le futur. Comme c’est souvent le cas lorsqu’une fille de 13 ans pense connaître l’avenir, j’avais tort.
Si vous avez lu mon article sur Les racines de mon bonheur, vous comprenez sûrement qu’au moment où j’écrivais cette lettre, le monde dans lequel je pensais vivre m’apparaissait d’une manière tout à fait différente. Jamais je n’avais cru en un jour où j’allais être heureuse, et jamais je n’avais imaginé que ce jour deviendrait éventuellement mon quotidien. Cette lettre a été écrite depuis ma plus profonde noirceur. Aujourd’hui, j’ai décidé d’écrire une lettre à la Mamaki du futur depuis mon plus pur bonheur.
« Saisissez votre titre ici »
Cet article n’est pas de ceux qui sont prédéfinis. Tout comme vous, j’ignore où ces mots mèneront ; peut-être ce texte finira-t-il enterré sous les centaines d’autres écrits qui n’ont pas eu la chance de sortir de l’ombre. Mais peut-être, et c’est sur ce peut-être que repose mon entière motivation d’écrire, peut-être réussira-t-il à rejoindre cette fois-ci la surface.
La victoire de la défaite
Qui n’a jamais éternisé un débat afin d’en ressortir avec la couronne sur la tête ? Ce fut certainement mon cas beaucoup trop de fois.
Aujourd’hui, j’ai l’intention de vous partager mon plus précieux succès : avoir compris l’importance de savoir offrir la victoire aux autres.